… On sait d’autre part que la sérotonine est responsable de l’accélération du rythme cardiaque, tant chez le rat que chez l’homme. Il est curieux que le dosage de cette même sérotonine dans le sang, immédiatement après la nouvelle ou la pleine lune, soit augmenté considérablement au moment même où l’on constate que certains sujets sont d’une irritabilité inhabituelle. ….
… Si les américaine ont trouvé la sérotonine dans les faisceaux nerveux conducteurs de la douleur, les italiens l’ont repérée dans les zones cérébrales responsables de l’humeur et du comportement. En y associant la chute de mélatonine dont la production est stoppée par la lumière, on saisit mieux encore le déséquilibre biologique qui se produit chez l’être vivant lorsque l’éclairement lunaire perturbe l’horloge programmée sur la durée d’obscurité. La Lune gibbeuse et la pleine Lune interrompent l’obscurité et la durée de sécrétion de la mélatonine est de ce fait trop courte. La mélatonine est en trop faible quantité dans le sang et facilite les phénomènes d’hyperexcitabilité et d’insomnie. A contrario, lorsque les nuits d’hiver sont trop longues pour un sujet fragilisé, une trop importante sécrétion de mélatonine entraîne un syndrome dépressif, une baisse de tonus psychique et une diminution d’activité. Comment ne pas remarquer la constance des habitants de pays tropicaux où jour et nuit s’équilibrent au cours de l’année? Constance favorisée, il est vrai, par des conditions climatiques agréables. Dans les pays où la durée du jour est faible et parfois presque inexistante, les habitants souffrent d’une affection bien connue des pays scandinaves …
D’où les insomnies sans doute causées par le blocage trop précoce de la mélatonine par la lumière astrale, excitation, énervement responsable des petits gestes de mauvaise humeur faisant dire de vous que, « certains jours vous être vraiment mal luné ! » ….
Sciences et Puissance de la Lune p. 72.